l’OFCOM est profondément lié à la radiocommunication. Même si la Suisse n’a pas d’accès direct à la mer, la radiocommunication maritime occupe une place importante dans les tâches journalières de l’Office…Et c’est reparti pour une année, l’équipe de l’exposition vous propose un second voyage dans le temps, dans le monde fascinant des appareils de radiocommunication.

La maquette est réalisée au 100ème par Kenneth Hoover Harbaugh en 2001, sur la base des plans de l’original obtenus chez Harland and Wolff. Les matériaux utilisés sont pour la plupart des composites (résines polyesters, époxy), mousses polymérisées et aluminium. Poids : environ 25kg Réalisation : 1999 et 2001 (2150 heures) Lieu de construction : Chamby s/Montreux
L’équipe de l’exposition vous propose un second voyage dans le temps, dans le monde fascinant des appareils de radiocommunication. La piraterie radio laisse place à la radiocommunication maritime.

Le nom de Guglielmo Marconi vous dit quelque chose? Et celui de Samuel Finley
Breese Morse? Et le Titanic? Autant de références qui ont façonné l’histoire de la radiocommunication en mer. L’influence de la télégraphie sans fil, à savoir du morse, a été telle que la navigation a pris un autre visage. Dans l’aventure humaine, cette technologie a constitué un trait d’union entre mer et terre ainsi qu’un élément indispensable pour la sécurité maritime
Bien sûr, les technologies se sont développées à grande vitesse depuis la fin du XIXe siècle, une époque marquée par les premiers essais de transport de l’énergie électrique sans support filaire. Les systèmes radio de sécurité se sont multipliés et dès les années 1980 des satellites sont venus agrandir la famille des installations de radiocommunication dédiées au domaine maritime.
Les trésors dormants chez quelques collaborateurs et retraités de l’OFCOM ou chez d’autres personnes privées a permis à l’équipe de l’exposition de mettre en valeur ces technologies passées ou présentes.
L’OFCOM est profondément lié à la radiocommunication. Même si la Suisse n’a pas d’accès direct à la mer, la radiocommunication maritime occupe une place importante dans les tâches journalières de l’office. En effet, les bateaux commerciaux naviguant en mer ou sur les voies de navigation internes et battant pavillon suisse doivent disposer d’une concession pour les installations de radiocommunication utilisées à leur bord. L’OFCOM octroie également les concessions nécessaires pour l’utilisation de telles installations sur les bateaux de plaisance suisses. Leurs utilisateurs doivent en outre posséder un certificat radio maritime délivré notamment par l’OFCOM à l’issue d’un examen.
Nous espérons que vous naviguerez sans perturbation au cœur de notre exposition. Profitez de ces bons moments, les appareils seront là jusqu’en avril 2014.
Texte: Michel Rebetez OFCOM
Le RMS Titanic est un paquebot transatlantique britannique de la White Star Line, construit sous l’initiative de Joseph Bruce Ismay en 1907. Il a été conçu par l’architecte Thomas Andrews des chantiers navals Harland & Wolff. La construction débute en 1909 à Belfast et se termine en 1912. C’est le plus luxueux et le plus grand paquebot jamais construit alors. Il appartient à la classe Olympic avec ses deux sister-ships, l’Olympic et le Britannic.
La coque du Titanic est pourvue de seize compartiments étanches servant à protéger le navire en cas de voies d’eau ou d’avaries importantes. Les médias de l’époque lui donnent ainsi une image de navire fiable, même si, contrairement à la légende diffusée après le naufrage, il n’a jamais été considéré comme insubmersible. Lors de son voyage inaugural, de Southampton à New York via Cherbourg et Cobh (« Queenstown », à l’époque), il heurte un iceberg sur tribord avant, le 14 avril 1912 à 23 h 40 (heure locale). Il coule le 15 avril 1912 à 2 h 20 au large de Terre-Neuve. Entre 1 490 et 1 520 personnes disparaissent, ce qui fait de cet événement une des plus grandes catastrophes maritimes en temps de paix et la plus grande pour l’époque.
Le drame met en évidence les faiblesses des navires de l’époque concernant le nombre de canots de sauvetage limités et les carences dans les procédures d’évacuations d’urgence. Le puissant émetteur TSF a permis d’appeler à l’aide, mais dans des conditions controversées, qui s’ajoutent à une polémique financière. Des conférences internationales seront par la suite organisées, entraînant des changements de réglementation encore en vigueur un siècle après la catastrophe.

L’épave du Titanic est localisée le 1er septembre 1985 par le professeur Robert Ballard. Elle gît à 3 843 mètres de profondeur à 650 km au sud-est de Terre-Neuve. L’histoire du paquebot a marqué les mémoires, entraînant la rédaction de nombreux ouvrages (historiques ou de fiction) et la réalisation de longs métrages dont le film du même nom Titanic de James Cameron, sorti en 1997 et ayant entraîné un important regain d’intérêt pour le paquebot et son histoire. Les médias se ré-intéressent au navire à l’occasion du centenaire du naufrage du Titanic, en avril 2012.
Extrait de sa découverte
14 avril 1912 |
- 5h00 Phillips et Bride viennent de remettre en marche la radio du Titanic après une défaillance survenue dans la soirée du 13 avril 1912 et qui avait laissé le bateau sans communication durant un peu plus de 7 heures.
- 9h00 Le capitaine Smith reçoit un message en provenance du Caronia lui indiquant la présence de glace et d’icebergs par 42° Nord, entre 40° et 51° Ouest.
- 11h40 Un autre message arrive du Noordam réitérant les mêmes propos.
- 13h40 Baltic au Titanic: « Message reçu du vapeur Athinai signalant de grandes quantités de glace à 41.51° de latitude Nord et 49.52° de longitude Ouest. L’Athinai signale aussi qu’un pétrolier allemand, le Deutschland, a rapporté lui aussi de grandes quantités de glace à 40.42° de latitude Nord et 55.11° de longitude Ouest. Nous sommes avec vous Titanic et bon succès ».
- 13h45 Harold Bride reçoit un message de l’Amerikan de la German Liner, un concurrent de la White Star, lui indiquant une grande quantité de glace dans le même secteur. Ce message n’a jamais été transmis à la passerelle de navigation.
- 19h30 S.S. Antillian au R.M.S. Titanic: « 18h30 à 42.3° de latitude Nord et 49.9° de longitude Ouest: trois énormes icebergs à 5 milles vers le sud des États-Unis. »
- 19h50 S.S. Mesaba au R.M.S. Titanic: « Rapportons beaucoup de glace et de gros icebergs entre 42° et 41.25° de latitude Nord et 49° et 50.3° de longitude Ouest ».
- 19h55 R.M.S. Titanic au S.S. Mesaba: « Message reçu, merci ».
- 19h58 S.S. Mesaba au R.M.S. Titanic: « Stanley Adams opérateur radio demande à Phillips si le message a été donné au capitaine. » Jack ne donne aucune réponse à l’opérateur radio du Mesaba, mais il continue à transmettre les messages des passagers à Cap Race, Newfoundland.
15 avril 1912
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James Cameron raconte comment c’est arrivé
Les opérateurs radio du Titanic ont joué un rôle clé dans le sauvetage de ceux qui ont eu la chance d’avoir une place dans un canot. Croyez-vous que si Jack et Harold n’avaient pas réussi à remettre le transmetteur radio du Titanic en fonction au début de la matinée du 14 avril 1912, il y aurait eu 700 survivants? Sans eux, il n’y aurait eu personne pour nous raconter les circonstances de ce terrible naufrage.
Conséquences pour la sécurité en mer
Cette tragédie a été le début de la mise en place de mesure de sécurité. Arthur Rostron, le capitaine du Carpathia, a soumis une série de recommandations, qui ont presque toutes été adoptées intégralement. Depuis, tout bateau doit avoir à son bord des opérateurs radio en fonction 24 heures sur 24. Les codes d’urgence ont été uniformisés et la radio doit servir les intérêts de la navigation avant le confort des passagers. À la suite de cet accident maritime, les hautes instances de tous les pays impliqués dans le trafic maritime ont réussi à jeter les bases d’une réglementation uniforme dans tous les pays.
Remenbering Titanic